4 plantes sauvages comestibles à découvrir dans nos sous-bois

Apprenez à reconnaître les plantes sauvages comestibles et transformez les balades du dimanche en Cueillette.

En tant que débutant, il faut d’abord apprendre avec un spécialiste.

Un conseil  participez à un atelier « découverte » avec Christophe De Hody, naturopathe et botaniste.

VIDEO DE  CHRISTOPHE DE HODY

Les consignes avant de partir en cueillette

Il y a des petites règles à connaître quand on fait de la cueillette de plantes sauvages, qui sont souvent des règles de bon sens.

Il ne faudra pas cueillir de plantes en bord de route

Surtout ne pas cueillir de plantes au pied des champs cultivés qui sont souvent « non bio ».

Et jamais ne cueillir de plantes à côté d’une usine

Il ne faudra pas cueillir si ce sont des coins très fréquentés par les humains et les animaux, notamment les chiens.

On va essayer de ne pas cueillir, pour les manger crus, des plantes qui sont au ras du sol.

Bien sûr, une règle de base, c’est de ne cueillir que ce que l’on est sûr d’avoir identifié l’espèce et si on a un doute, on s’abstient.

On va voir les spécialistes

Voici donc quatre plantes de sous-bois qui se cueillent au printemps

1- Anthirisque commun (Antjriscus caucalis)

On est dans la famille de la carotte, du cerfeuil, de la coriandre.

Tout se mange dans cette plante, les feuilles, la tige, les fleurs, les fruits.

 

En général dans la famille de la carotte, il y a des huiles essentielles.

Cela fait qu’il y a des odeurs fortes.

Ce type d’odeur rappelle, le fenouil, le céleri, la carotte.

S’il y a des poils, c’est « au poil ».

Cela veut dire que les plantes mortelles de la famille de la carotte n’ont pas de poil.

La grande ciguë (conium maculatum) n’a pas de poil

La ciguë vireuse n’a pas de poil

Et son cousin le cerfeuil des bois

2- Anthrisque des bois (anthriscus sylvestris)

On n’a pas la même couleur quand même.

Les feuilles étaient dans l’anthyrique commun beaucoup plus finement découpées, ces feuilles-ci, c’est moins de la dentelle et puis les poils, il y a moins de poils.

 

Il y en a, là, par exemple, vous avez des poils.

C’est celle qui ressemble le plus à la grande ciguë sauf que la grande ciguë, elle, n’a pas de poil, pas du tout et elle sent fort.

La grande ciguë ne sent pas très bon.

Alors que celle-ci ( l’anthirisque des bois) a une odeur agréable, qui rappelle les bonnes odeurs de la famille de la carotte.

Tout se mange, sauf la racine.

 

La racine contient une molécule qui est antimitotique (qui empêche la multiplication des cellules) par contre, on peut manger les jeunes pousses.

Toutes les jeunes pousses, les jeunes tiges de printemps, c’est un régal.

Cru, j’aime bien, surtout cru.

Mais, bon, cuit cela passe aussi, à la vapeur par exemple.

 

Là, à cette époque, la tige vient de sortir.

Je la pèle un petit peu, pour avoir un peu moins de fibre, et hop, dans la nature, direct apéro.

3- L’Ortie (urtica)

C’est la saison de l’ortie.

Pourquoi c’est la saison de l’ortie ?

Parce que les pousses sont jeunes.

L’ortie à ce stade-là, c’est optimal au niveau du goût.

Plus elle va grandir, plus le goût devient fort.

Et quand les fleurs commencent à apparaître, cela devient même un peu poisseux comme goût.

 

Si vous la touchez en partant du bas de la tige vers le haut des feuilles, vous ne vous piquez pas.

Si vous voulez la manger crue, il faudra faire la fameuse boulette. en la roulant entre les doigts.

Et là, on la mange.

C’est vraiment surprenant, c’est aromatique.

Il faut la manger crue dans la nature ou l’option de la ciseler très finement.

Vous repassez, vous repassez, vous repassez dessus, jusqu’à que ce soit vraiment tellement fin qu’on a cassé tous les poils, donc il ne pique plus.

Là, vous pouvez le mettre dans votre salade.

Dès que c’est cuit, de n’importe quelle façon,, il n’y a plus de problème de piquant.

4 -L’ail des ours (allium ursinum)

Ici, nous sommes dans un champ d’ail des ours.

Voilà la feuille, elle ressemble beaucoup à la feuille de muguet.

Le muguet, c’est mat sur la face supérieure et brillant sur la face intérieure.

Là, c’est le contraire, c’est brillant sur la face supérieure et mate sur la face intérieure.

C’est un des caractères. La feuille de muguet ne sent pas l’ail.

Là, on sent l’ail.

On ne peut pas se tromper.

 

Là, on a une autre confusion possible, une plante toxique, l’arum macule (arum maculatum) qui pousse toujours à côté, qui donne une petite feuille.

Cela se ressemble beaucoup, mais il y a une différence

il y a l’odeur, mais on ne va pas sentir chaque feuille que l’on récolte.

Il y a surtout les nervures.

Les nervures des feuilles de l’ail des ours sont verticales et parallèles alors que les nervures de l’arum sont ramifiées.

L’arum, quand il va grandir, il commence à faire des lobes en bas de la feuille.

4 plantes sauvages comestibles à découvrir dans nos sous-bois

Et quand la feuille grandira encore un peu, elle fera des tâches sur cette espèce-là et les lobes deviendront encore plus grands.

C’est toxique, c’est l’arum.

Alors que l’ail des ours, c’est comestible.

On récolte surtout ses feuilles, mais tout est comestible, le bulbe est comestible, les fleurs aussi et les fruits.

Pour le nettoyage des plantes :

Faites-les tremper les dans un mélange d’eau et de vinaigre blanc

Rincez les plantes et

Conservez les plantes au réfrigérateur

Lire : Plantes comestibles : Cueillette et recettes des 4 saisons. Reconnaitre plus de 250 espèces communes + recettes + tableau saisonnier de cueillette et de recettes

Ce livre décrit aborde les plantes comestibles les plus communes de France et mais aussi les plus intéressantes du point de vu gustatif et nutritionnel.

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